Il est possible qu’une surface propre et luisante en apparence abrite en réalité des menaces biologiques. Les microbes et les bactéries qui sont invisibles à l’œil nu peuvent se propager même sur les surfaces qui semblent propres. En vue d’éradiquer ces menaces, un nettoyage classique sera insuffisant. C’est pourquoi effectuer un bionettoyage s’avère indispensable.
À propos du bionettoyage : définition
Le bionettoyage fait en général référence à l’opération d’entretien d’un local. En réalité, c’est une méthode qui implique la réalisation d’une désinfection en plus d’un nettoyage classique. Un nettoyage permet simplement d’éliminer les salissures (poussières, graisses, etc.). La désinfection va, quant à elle, éliminer ou rendre inactif les agents pathogènes.
Sans désinfection, ces microorganismes sont capables de proliférer même sur une surface récemment nettoyée. Afin de s’assurer de l’efficacité d’une désinfection, il existe différentes méthodes de mesures. Parmi les plus efficaces et les plus rapides figure l’ATPmétrie.
L’application du bionettoyage est principalement préconisée dans les milieux où la prolifération des microformes de vies doit être limitée. C’est notamment le cas dans tous les établissements de santé (hôpital, EHPAD, etc.). Ce type de nettoyage est également recommandé dans des situations particulières comme lors d’un syndrome de Diogène.
À l’origine, cette opération s’effectuait en suivant la théorie de la propreté ou le principe de Sinner. Désormais, elle prend également en considération l’impact écologique lié aux produits utilisés. Ainsi, la propagation des risques sanitaires n’est plus le seul facteur de risque à prendre en compte. Désormais, cette méthode s’impose comme la référence pour obtenir un nettoyage performant.
Le bionettoyage présente de nombreux avantages dès lors que vous le réalisez correctement. D’abord, il se révèle tout à fait écologique. En effet, les spécialistes du nettoyage préconisent de plus en plus l’emploi de méthodes respectueuses de l’environnement. Cela signifie également que la présence de substances dangereuses pour la santé est presque nulle. L’emploi de produits appropriés permet par ailleurs d’éliminer les biofilms sans endommager la surface nettoyée.
Explication du cercle de Sinner
Le Cercle de Sinner est une théorie sur la propreté mise au point par Herbert Sinner en Allemagne en 1953. Selon cette théorie, la propreté dépend de 4 facteurs indissociables (TACT). Il s’agit de :
- T : la Température
- A : l’Action mécanique
- C : l’action Chimique
- T : et le Temps d’action
L’action chimique correspond au produit d’entretien utilisé. Le temps d’action détermine la durée pendant laquelle un produit est appliqué. Plus ce temps est long, plus l’action dudit produit est efficace. L’action mécanique correspond, quant à elle, au nettoyage manuel effectué par exemple à l’aide d’un matériel spécifique (une éponge ou un balai). Et enfin, il faut effectuer le nettoyage avec une eau à température élevée.
Chacun des éléments du TACT contribue à égalité des parts, dans la mise en place d’un nettoyage parfait. Lorsqu’une action manque ou n’est pas suffisante, la valeur des autres éléments sera augmentée. Par exemple, si la température de nettoyage est faible, frotter plus fort permet de combler le manque.
À noter par ailleurs que le TACT n’est qu’une directive généraliste. Il convient alors d’adapter chaque élément suivant le type de surface à nettoyer. Le choix du détergent approprié est à effectuer selon que la surface à nettoyer soit poreuse, en fibre naturelle, etc. Le détergent à choisir dépend aussi du type de souillure à éliminer. C’est ce qui permet aux surfaces lavées de retrouver leur éclat.
Comment effectuer un bionettoyage ?
Il existe deux manières de procéder au bionettoyage. Le bionettoyage séparé, réalisé en 3 étapes, est la première méthode. Elle convient surtout aux milieux sensibles où il est impératif de stopper toute prolifération de microorganismes. Cette méthode séparée commence par un nettoyage.
Cette première étape consiste à éliminer les salissures en se servant d’un détergent. Ce dernier est capable de décrasser et d’éliminer les microorganismes. Cependant, d’autres phases de nettoyage doivent venir le compléter. Sans cela, la propreté obtenue restera uniquement visuelle. Les déchets éliminés par le produit vont en effet laisser un microfilm qui va favoriser le développement des microorganismes.
Durant la deuxième étape, un rinçage permet d’éliminer le biofilm laissé par le détergent. Et enfin, c’est au cours de la troisième étape que la désinfection a lieu. C’est cette dernière étape qui permet de freiner la propagation des microbes, bactéries ou champignons. Elle s’effectue simplement en pulvérisant un produit approprié. Cette méthode de nettoyage séparé respecte tout à fait les principes fondamentaux du bionettoyage. Selon ces règles, il ne faut désinfecter qu’une surface propre.
La deuxième méthode, le bionettoyage combiné, convient à des milieux moins stricts. Elle consiste à laver une surface avec un mélange de détergent et de désinfectant. Le nettoyage se termine ensuite par un rinçage à l’eau claire. C’est un type de nettoyage qui convient par exemple à des locaux d’entreprises.
Quel matériel utiliser ?
Peu importe le type de nettoyage choisi, les paramètres d’efficacité TACT sont à respecter. Ainsi, il faut utiliser les produits nettoyants avec un matériel de nettoyage performant. De l’eau chaude sera à utiliser si un produit doit être dilué. Afin de nettoyer plus efficacement, il serait par ailleurs plus judicieux de procéder selon un ordre logique. Les surfaces les moins sales seront à nettoyer en premier. Le nettoyage s’effectuera également du plus haut vers le plus bas.
D’autre part, les détergents peuvent être classés selon leur pH. Ainsi, un produit avec un pH plus ou moins neutre sera plus approprié pour retirer la poussière et les salissures légères. Un produit plus alcalin est, quant à lui, plus désigné pour faire partir la graisse et les salissures organiques.
Pour ce qui est de l’équipement, il se classe aussi selon le niveau de propreté exigé. En milieu hospitalier, l’utilisation d’un aspirateur de classe H se révèlera par exemple nécessaire. Un générateur d’ozone servira à purifier l’air et un nébuliseur permettra de désinfecter les surfaces par voie aérienne.
Il faut malgré tout signaler que posséder un équipement complet ne suffit pas pour être un bon nettoyeur. Effectuer un bionettoyage nécessite la compréhension de certains principes d’hygiène et de nettoyage. Ce sont des notions qu’il ne vous est possible d’acquérir qu’à l’aide d’une bonne formation. Et enfin, lorsqu’il s’agit de bionettoyage, il convient de ne faire appel qu’à un professionnel qualifié.
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